Présentation générale : Une enceinte à nulle autre pareille... Pourtant une apparence classique, très belle finition de l'ébénisterie positionnement classique des haut-parleurs à part un transducteur d'aigu en asymétrie sur la gauche et curieusement positionné de manière identique sur les deux enceintes. Explication du concepteur, la recherche d'un point source d'émission a conduit à cette solution qui reste donc valable pour l'enceinte droite comme l'enceinte gauche. Une imposante couronne en bronze doré sert de platine pour la fixation du haut-parleur de grave sur le baffle avant en hêtre de 30 mm renforcé par deux montants en épicéa de 50 mm. Le haut-parleur d'aigu membrane papier moteur piézo-électrique est lui aussi orné d'une petite couronne dorée . Jusque là rien de vraiment original, puis on remarque que le coffret n'a pas de fond... Les deux parois latérales sont en biseau plus courtes de quelques centimètres sur l'arrière, à chaque angle un pied vient rattraper l'équilibre sans atteindre la verticale. Le baffle reste incliné de quelques degré vers l'arrière. Plus surprenant encore la paroi arrière est arrêtée environ quarante centimètres avant un renfort qui relie les deux pieds... Nous ne sommes pas au bout de nos surprises car comme on peut l'apercevoir sur la deuxième image, l'enceinte est complètement vide ! Aucun matériau amortissant contrairement à ce qui a été fait depuis plus de cinquante ans dans la conception des enceintes acoustiques... Les trois parois latérales et arrière sont en couche fine d'épicéa croisées et collées sous pression, épaisseur 2,5 millimètres ! Tout le savoir-faire d'OCELLIA réside dans la complète maîtrise des renforts internes qui assurent une parfaite rigidité de l'ensemble dont aucune face n'est paralélle. Le câblage interne est en argent pur isolé papier ainsi que le membrane du médium grave isolée par un fil de soie. Le rendement annoncé par le constructeur est de 98 dB. Ecoute : Pour le moins stupéfiante... L'oreille cherche vainement des références acoustiques pour faire un effort d'analyse, mais le message est global toute la Musique, rien que la Musique. Les timbres sont tellement naturels qu'il n'appellent aucun commentaire, pas de confusion possible entre un piano forte et un piano moderne. Un spécialiste nous indiquerai la marque et sans doute l'année de fabrication de l'instrument et pour un Steinway s'il est de New York ou de Hambourg.... Le "grain" des instruments à cordes frottées donne une idée de la dose de colophane que l'instrumentiste à déposé sur le crin de son archet pour obtenir le bon vibrato "lisible". Le critique poursuit malgré tout son effort d'analyse en essayant de résister à tant de séduction, de résister au "syndrome de la sirène" ! Trouver un caractère qui distingue la Celia silver qui explique, qui rationalise... Après de longs moments d'écoute un élément se distingue enfin. Une incroyable capacité à restituer les micro modulations. C'est à dire les plus infimes écarts de niveaux sonores, la moindre impulsion, la moindre intention du musicien. Avantage : Sans aucune doute une enceinte "définitive". Celui qui sera séduit ne reviendra jamais en arrière et restera fidèle à la Celia pour une vie de mélomane. Inconvénient : Le prix bien évidemment. Mais ne pas oublier que la Celia se contente de quelques watts, quelques watts à sa mesure, à sa dimension. Prix : 7.900 euros Note son absolu : 8,9 Note rapport prix / qualité, facilité de mise oeuvre : 6,5 Note valeur d'achat : 7,70 Conclusion : Une enceinte hors norme, qui mérite sans discussion nos trois points d'exclamation !!! |